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JE DIS TOUT A VOUS

20 mai 2008

Point psychologique

Le 18 mai 2004,

Quand j'étais enfant et ado, j'étais pris dans un système déstructurant. D'un côté, je devais aider ma mère et de l'autre, elle ne voulait pas. J'étais piégé.
Finalement, je m'en suis bien sorti. J'aurais pu soit rentrer dans ce système de violence, soit devenir aliéné.
Mon frère, lui, est rentré dans un processus de répétition, copiant mon père. Ma cellule familiale n'était pas dans une organisation classique, idéale à ma structuration.
Ma mère aurait pu dire STOP à tout ça, refuser d'être victime. Mais, au contraire, elle banalisait, et banalise encore.
Encore aujourd'hui, j'ai du mal à dire non.
Encore aujourd'hui, je ne sais pas me mettre en colère. Comme si colère était violence.

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20 mai 2008

Le masque

Le 2 septembre 2006,

J'ai toujours été impressionné par un masque porté.
L'objet en lui-même ne me procure que peu de sensations. Mais sur un corps, j'en suis bouleversé. J'y crois à fond. La première fois que j'ai vu un masque vivant, j'ai eu très peur. Avec un masque, le corps devient autre. Avec un masque, j'ai l'impression que je n'existe plus, que mon corps a été séquestré. Je me sens libre et sans limite.

20 mai 2008

Et maintenant ?

Le 11 septembre 2007,

Je passe ma vie à me courir après.

J'ai fait un sprint pour dépasser ma sexualité, trois tours sur moi-même pour obtenir un métier ...
Et maintenant, il ne me reste qu'à rattraper mon corps

20 mai 2008

Est-ce cela l'amour ?

Août 2004,

Prendre de la distance
Ne pas laisser de semence,
accepter de tout dire,
ne pas dire pour séduire.

Ne pas dire oui,
contre la puissance,
ne pas dire non,
pour l'obéissance

Ne pas choisir,
prendre tout,
ne pas accepter,
ou un peu de tout.

Les limites, les distances,
les "retiens-toi", les "rends moi fou",
l'implicite, l'impatience
les "fais moi mal, fais moi tout"

Freiner l'embolie,
pour éviter le crash
calmer la frénésie
parce que ça tâche

Les mots doux
pour ne pas frustrer
pas si doux
hé, pour l'intimité

Ne pas fuir
pour éviter le pire
ne pas rester
pour ne pas détester.

Trahir ses promesses
parce que c'est vital
Construire une forteresse
pour un nous-deux idéal

Est ce cela l'amour ?

20 mai 2008

Comment fait-on ?

Le 19 avril 2007,

Comment fait-on pour oublier quand on a aimé ?
quand on ne sait plus si celui qu'on a aimé est encore vivant ?
Comment fait-on pour être indifférent quand on a aimé ?
Comment fait-on pour faire comme s'il n'avait jamais existé ?
Comment fait-on pour oublier ?
Comment fat-on ?
Comment fait-on pour sourire quand le coeur pleure ?
quand on ne voit plus, ne sent plus, n'entend plus celui qu'on a aimé ?
Comment fait-on pour accepter que l'autre refuse ?
Comment fait-on quand on se retrouve seul sur la route, trahi ?
Comment fait-on ? Comment fait-on pour avoir encore confiance ?
Comment fait-on pour retenir ses larmes ?
quand on sent l'autre si loin qu'on ne peut plus exister ?
Comment fait-on pour ne pas devenir esclave d'un souvenir, d'un visage de plus en plus flou ?
Comment fait-on ?


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20 mai 2008

...

Le 20 juillet 2007,

Lui, il était un peu mon frère. Elle, un peu ma mère ?
Qui sera le prochain ? un handicapé, un sourd muet ou un mort ?

20 mai 2008

la marque

Le 16 mai 2004,

Actuellement, des scientifiques chercheurs ou je ne sais quoi en marketing travaillent sur la localisation du neurone qui agit directement sur la sensation du désir ; qu'est ce qui actionne dans mon cerveau la pulsion de l'envie d'acheter.
Le plus belle exemple de conneries humaines c'est bien la marque, l'avilissement qu'elle peut provoquer.
Pourquoi tant d'acharnement pour posséder la marque ?
Parce que c'est un signe extérieur de richesse des pauvres.
On arrive à nous faire croire qu'un logo, un visuel cousu sur un bout de tissu est signe de puissance et de perfection. Que l'homme est bête !

20 mai 2008

y'a plus qu'à

Le 5 septembre 2006,

Et voilà c'est fini

Y'a plus qu'à ravaler ses larmes
Y'a plus qu'à enterrer ses espoirs du fond du placard
Y'a plus qu'à plier ses rêves froissés et déménager
Y'a plus qu'à revoir son idéal, le rentabiliser, l'isoler, le refaçonner.
Y'a plus que des souvenirs, plus que des fantasmes refoulés
Y'a plus que le désir, l'élan contre contre un mur
Y'a plus qu'à retourner à la chasse, la chasse aux sensations, aux sentiments
Y'a plus qu'un coeur errant, déçu, trahi et seul, seul.
Seul avec lui-même qui a cru, qui s'est leurré.
Y'a plus qu'un corps meurtri dans un grand lit froid.
Y'a plus que ça.
Cherchant le sommeil, ne le trouvant pas.
Qui ne veut pas dormir par peur d'un nouveau réveil. Seul face à lui-même. Seul à se regarder être seul.
Qui sait qu'il sera toujours seul.
Y'a plus que ça.
Pourquoi chercher un autre ?
Pour donner l'illusion d'être moins seul

17 mai 2008

Ma chère amie

Ma chère amie,

Je préfère écrire. C'est toujours plus claire de poser par écrit les mots les plus importants. donc je t'écris.
Et c'est pour te dire que ...
ce soir, si tu me proposes une drogue, je refuserai. Pourquoi ? j'ai mis une matinée pour accoucher des vraies raisons. Et il y'en a deux.
La première c'est que je veux me sentir capable de dire non quand je le veux. Me sentir libre. Cette sensation est, à mon sens, plus forte que celle éphémère que procure cette passerelle facile aux plaisirs immédiats. Ce pont fleuri, coloré, parfumé mais affreusement croulant.
Tu sais, refuser le cadeau d'une amie n'est pas vraiment facile, surtout quand on a déjà goûté au gâteau et qu'on sait qu'un jour ou l'autre on y regoûtera parce qu'il est terriblement bon. Mais ce soir, je voudrais dire non. Peut être que je ne vais pas m'amuser, peut être que je m'enivrerai à l'alcool ou à la fumette mais demain, je me dirai c'est mon choix.

Et il y a la deuxième raison.

Elle est, de loin, la plus important pour moi. Je voudrais t'offrir à mon tour ce cadeau. Je te laisse ma part du gâteau. Fais-en ce que tu veux : jette-le, garde-le, donne-le mais je te défends d'y goûter. C'est mon gâteau !!!

je t'aime

ton ami de longue date

P.S. : ce n'est peut être pas le bon moment pour te donner cette lettre mais bordel, y'a pas d'heure pour les déclarations d'amour.


17 mai 2008

Il n'y a pas d'amour heureux

Le 12 juin 2007,

'Il n'y pas d'amour heureux" disait Georges.

L'amour n'est bonheur qu'à l'instant où il meurt. L'amour passé est plus savoureux. L'amour au présent est trop complexe pour être apprécier, il se débat pour émerger d'une mare boueuse, d'un sable mouvant. L'amour passé est plus limpide, n'est plus contredit, n'a plus de concession.
Mort, l'amour est à déguster, au fond d'un cercueil mais il peut revenir te hanter à n'importe quel moment et te pourrir la vie.

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